After The Moon (ATM)
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 RP: Soumission

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Tom

Tom


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RP: Soumission Empty
MessageSujet: RP: Soumission   RP: Soumission Icon_minitimeLun 17 Oct - 23:29

Introduction


Landes de Sidimote, le soleil décline déjà depuis quelques heures, on peut déjà voir, à l’Est, le ciel s’habiller de bleu et de noir, plongeant une partie de la terre d’Amakna dans la pénombre.

Chapitre 1: Découverte.

« -Haha, regarde ça Harak! Encore un humain qu‘est mort, j‘espère qu‘il était riche! Ca finirait bien la journée!
- Y’manqu’rait plus qu’ça qu’il soit riche! Depuis quand on en a pas eu un cadavre riche, tu sais toi Rizm?
-Trop longtemps à mon goût! Allez! Dépouillons le et rentrons, j’commence à crever d’faim! »

Harak, riant, s’avança près du cadavre, dont il ne restait que les os, et une dague de simple facture dans les mains. Il était, comme son compagnon, vêtu de lambeaux, portait des souliers portés trop longtemps. Dans son dos, un sac qui semblait être vieux de plusieurs générations, débordait d‘objets inutiles. En revanche, on pouvait voir à ses doigts toutes sortes d’anneaux, mais celui qui dominait était l’anneau du clan des bandits, allant de paire avec l’amulette qu’il arborait fièrement sur son torse crasseux.
Alors qu’il se baissait, non sans mal, vers l’amas d’os parfaitement conservé, un bruit fin traversa l’atmosphère, et Rizm, vit le collier de son compagnon tomber, avant que celui-ci ne se retourne, la gorge tranchée et le sang s’échappant du corps en gargouillant.

Le cadavre n’avait pas bougé d’un millimètre, mais du sang colorait maintenant sa dague. Rizm, voyant son compagnon s’affaisser avec un dernier grognement, prit peur, et s’enfuit.

« Invisibilité! » Entendit-il dans son dos, avant d’être immobilisé comme par magie. Puis il sentit le contact d’une dague sur sa gorge, vit apparaitre un radius, un humérus et un cubitus le ceinturant avec force, lui interdisant tout mouvement.
« - Un humain? Moi? Sais-tu ce que je suis, gueux ? Dit le squelette d’une voix sourde.
- Seigneur, je vous en prie, épargnez-moi! Seigneur Sram, je vous supplie à genoux! Geignit le fossoyeur, le regard affolé, cherchant une issue de secours.
- Tu n’es donc pas totalement stupide! Répondit le sram après un silence, puis il ajouta :
-Va, avant que je ne change d’avis et que je te garde pour te manger ce soir! Et explosa d’un rire qui résonna dans les Landes envahies par la nuit. »

Sans dire un mot, sans savoir par où aller, le détrousseur de cadavre courut, le rire du sram le poursuivant. Il n’avait pas fait 50 mètres qu’il entendit un bruit discret, et le vacarme de la détonation qui le projeta sur quelques mètres. Voulant s’enfuir malgré la douleur, il tenta de se remettre debout, avant de retomber dans un bruit mat. Son genou gauche n’était plus qu’un amas de chair, il avait perdu une jambe dans l’explosion. Attirés par l’odeur du sang, des kanigrous, des corbacs, charognards, et des ouginaks ne tardèrent à apparaitre, et le rire du sram fut la dernière chose qu’il entendit.

Ankama, 27 Maisial 620. Les races suprêmes sont réservées aux élus et disposent de grands pouvoirs. Ainsi, les cras, sadidas, enutrofs ou autres ecaflips, eniripsas sont rares, et vivent cachés, pour échapper aux humains qui ont pris le contrôle du continent et vénèrent les élus comme des Dieux.


Chapitre 2: Etincelle

Après avoir débarrassé le continent de deux brigands de la pire espèce, le sram au nom encore inconnu se dirigea vers celui qui se faisait appeler Harak. Plus idiot encore que son compère, il semblait se charger de toutes les tâches ingrates. De nombreuses coupures lui ornaient les mains et les avants bras, obtenues suite à la création de pièges de braconnage. Il tira sur le sac que le voleur portait dans le dos, et les bretelles recousues à de trop nombreuses reprises craquèrent, donnant un aspect encore plus piteux au carnier que le sram fouilla. A l’intérieur se trouvaient de la laine de bouftou, quelques étoffes de moindre qualité, et des amulettes de contrefaçon.

S’apprêtant à jeter le sac après avoir pris le peu de nourriture qui trainait au fond et les objets qui l’intéressaient, le sram vit une couture qui semblait fermer une poche cachée. Il tira sur celle-ci qui se défit sans difficulté, plongea sa main dans la poche et en retira une alliance en fer. Créée de la façon la plus simple qu’il soit, elle ne paraissait pas avoir de valeur particulière.

« Maëline, murmura le sram en fixant l’anneau. Maë !...»

Il garda l’anneau dans sa main, comme si c’était un trésor, et rentra en vitesse dans la grotte naturelle formée par des rochers qu’il habitait. Bien que petite et sombre, elle n’était pas pour autant insalubre. Elle avait la forme d’un losange, d’à peu près quinze pieds de long sur une douzaine de large, et le plafond, d‘où tombaient quelques rares stalactites, se trouvait à une dizaine de pieds. Dans le fond se trouvait une grande quantité de laines de bouftou, maladroitement couses ou assemblées, faisant office de lit. Sur la droite se dressaient deux petites étagères bancales, où divers objets recouverts de poussière étaient exposés ainsi que de la nourriture en réserve. Sur le côté gauche, on pouvait voir une toute petite enclume, certainement volée dans un village, une bassine en bois toute aussi petite, et tout le matériel nécessaire à la forge d’armes, en passant du soufflet pour conserver le feu, aux pinces et marteaux de formes et tailles diverses, probablement volés aussi, le tout traduisant une certaine expérience dans l’exercice de la forge. A côté de l’enclume se trouvait une petite cheminée, qui servait à la fois d’outil indispensable pour la forge, et pour éclairer et réchauffer la grotte humide.

Rentrant dans son abri, il posa avec précaution un piège à l’entrée, qui, si l’on marchait dessus, activerait deux pièges à loup enfouis sous une fine couche de terre, immobilisant l’intrus, humains trop curieux ou animaux attirés par l’odeur de la nourriture. Sans prendre la peine de déballer les objets qu’il avait récupérés dans le sac du brigand, il s’assit sur les laines et ouvrit sa main pour découvrir l’anneau niché au creux de ses os.

« Maëline, qu’es-tu devenue? Es-tu toujours aussi belle? Sans doute! Ma douce, si seulement rien de tout cela n’était arrivé! » Déclara-t-il d’une voix triste, empreinte de nostalgie, visiblement ému par sa découverte.

Il s’allongea et replongea dans ses souvenirs. C’était il y a huit ans déjà…


Chapitre 3: 612

Huit années auparavant, Astrub, fin Juinssidor. Une jeune humaine se promenait dans les rues, un chacha la suivant. De longs cheveux bouclés, blonds comme les blés, cascadaient dans son dos et encadraient son visage. Ses yeux d’un vert émeraude lançaient un regard intelligent, mêlé d’un brin de malice, et ressortaient de telle façon avec sa peau d’un beige clair qu’on ne pouvait passer à côté d’elle sans la remarquer. Âgée de 17 ans, elle était étonnamment grande, et son corps ne semblait pas comporter le moindre défaut. Elle était vêtue d’une longue robe assortie à ses yeux qui laissait deviner son corps, qui, disait-on, était l’œuvre des dieux. Sa démarche était comparable à celle du chacha qui la suivait, à la fois gracieuse et naturelle.

Après avoir tourné dans une rue, elle s’arrêta devant une maison et frappa. Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrait sur une dame d’une quarantaine d’années qui sourit à sa vue:

« - Bonjour Maëline! lui dit-elle, tu es venue chercher Shura n’est-ce pas? Elle se retourna vers un petit escalier en bois, et appela: Shura! Tu as de la visite! » Puis elle reporta son attention sur la jeune fille et l’invita à entrer. Celle-ci accepta, et comme à son habitude, se dirigea vers la cuisine et s’assit sur un tabouret, le dos à la fenêtre donnant sur Astrub, ses ruelles animées et ses nombreux vendeurs à la criée.

Les murs de la maison étaient en pierre, très probablement celles issues de la carrière qui se trouvait au Nord-est d’Astrub, exploitée depuis de nombreuses années déjà. Les pierres étaient acheminées sur des chariots tirés par des dragodindes vers la cité et servaient à la construction de toute sorte d’édifices, des maisons jusqu’aux rues de la ville. Soutenus par des poutres en châtaigner qui formaient la structure de la maison, les murs étaient ornés de tableaux représentants des paysages variés. Dans le salon qui faisait aussi office de salle à manger, se trouvait une table en frêne, accompagnée de six chaises faites dans le même bois. A côté de celle-ci, contre un mur, on pouvait voir un vaisselier, fait d’un bois rare, peut-être de l’ébène à en juger par sa couleur, en face duquel reposait un buffet tout récent, assemblé de planches de châtaigner. La cuisine, quant à elle, était composée d’un plan de travail en frêne, qui servait de table, accompagné de deux tabourets. Un second plan de travail, plus petit, sous la fenêtre, côtoyait deux étagères, une de chaque côté, où l’on trouvait toutes sortes d’ustensiles de cuisine sur l‘une, et de la nourriture conservée, des aliments variés sur l’autre.
Séparant les deux pièces, un escalier en bois, laissait découvrir l’étage de la maison, composé de deux chambres et d’une petite pièce pour les ablutions de ses habitants.

Le regard vers l’escalier, Maëline demanda à la mère de Shura:

« -Il dessine, n’est-ce pas?
- Effectivement, il passe le plus clair de son temps libre sur ses croquis lui répondit-elle, avant d’ajouter avec un petit rire:
-Enfin, quand il n’est pas avec toi!
- J’aime passer du temps avec lui. Il est une de mes sources d’inspiration, il a tellement d’imagination… expliqua la jeune fille, empourprée.
- Je crois que c’est réciproque, tu es la seule personne qui réussit à le sortir de sa chambre, déclara la maitresse de maison. Entendant du bruit à l’étage, elle continua :
-Je crois que ton Roméo arrive! Passez une bonne après-midi les jeunes. » Puis elle sortit.
De son poste d’observation, Maëline vit descendre un jeune garçon de son âge. Sa chevelure brune s’accordait avec ses yeux noisette à merveille. Son visage fin lui donnait un air sérieux mais doux. Il était plus grand qu’elle, de quelques pouces seulement, et son corps reflétait le travail qu’il accomplissait à la forge.

Elle se leva, se dirigea vers le jeune homme, lui prit la main et l’embrassa doucement, avant de l’emmener à l’extérieur et partir vers la plage, et la crique où ils aimaient aller s’allonger. Sur le chemin, le jeune homme sortit un papier de sa poche et lui montra:

«- Regarde, dit-il, je finissais ce croquis.
- Elle est magnifique, répondit Maëline. Tu comptes la fabriquer? Et qu’en feras-tu si tu y arrives? »
L’esquisse représentait une dague d’environ un pied de longueur. Le manche de la dague était en bois, gainé de cuir. Une garde permettait de protéger celui qui la portait. La lame de la dague présentait trois arêtes sur les deux tranches. Chacune des arêtes se recourbait vers le pommeau, et donnait à la dague un aspect dangereux. La lame était légèrement courbe, et faisait penser à une arme capable de commettre des massacres. En son centre, on voyait une cannelure, partant de la pointe, et s’étendant sur 4 pouces, destinée à l’écoulement du sang et donnant ainsi sa fonction à la dague. Une gravure noire sur l’acier partait de la garde jusqu’au centre de la lame, représentant un entrelacs de courbes. Elle était dangereusement belle.
Elle vit Shura attarder son regard sur son œuvre sans répondre. Puis, il plia doucement le papier et le remit dans sa poche. Alors, il prit la parole:

«- Je ne sais pas, dit-il d’un ton neutre. Peut-être que je pourrais forger une paire de ces dagues et ensuite la garder pour moi. Les temps sont dangereux. Chaque jour, des étrangers nous racontent leurs voyages, les routes ne sont pas sécurisées. Et puis, bientôt, nous pourrons nous installer ensemble non? Te défendre est mon devoir, je ne pourrais pas me pardonner s’il t’arrivait quelque chose.
- Tu es adorable! répondit la jeune fille, plantant son regard dans celui de Shura. J’espère que tu n’auras jamais à t’en servir! Mais je ne refuserais pas que mon prince charmant vienne me sauver si je suis en détresse! » Rajouta-t-elle en riant.

Ils marchèrent main dans la main, sous le soleil du début d’après-midi, discutant de leurs matinées respectives. Arrivés à la crique, ils s’allongèrent l’un à côté de l’autre et apprécièrent le calme et le silence du moment. Au bout d’un long moment, Maëline se tourna vers le jeune homme, chercha un objet dans sa poche, le sortit et lui présenta:
« -Je voudrais que tu prennes ceci, dit-elle, ouvrant la paume de sa main et laissant apparaitre un simple anneau en fer. Elle s’expliqua:
- C’est le premier anneau que j’ai fait, il y a de ça deux ans, quand je me suis essayée bijoutière. Il a pour moi une grande valeur sentimentale, et je veux que tu le gardes près de toi, pour penser à moi. »
Shura se redressa sur les coudes, regarda tour à tour l’anneau et la jeune femme, puis prit l’anneau de la main de celle-ci, l’embrassa tendrement et lui promit qu’il garderait cet anneau toujours sur lui comme il la garderait toujours dans son cœur…

[hrp] Blam, 3 chapitres d'un coup, j'en mettrais plus s'il le faut. J'accepte toute critique hein Wink [/hrp]
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